Le jour où j’ai perdu mes superpouvoirs , écrit par Michaël Escoffier, est un album littéralement régressif. L’héroïne arrive à faire revêtir au lecteur son âme d’enfant et à le transporter dans son univers fantasque. Elle partage avec lui ses prétendus exploits tout droit sortis de son imagination fertile, tel un spectacle qu’elle aurait mis en scène avec espiéglerie. La fillette invente, contourne, bricole pour se jouer du réel et entrer dans le fantastique. A sa manière, la petite fille détient un superpouvoir : celui d’enchanter son public.
La séance
La séance se construit autour d’une caractéristique de l’album : La disjonction entre le texte et les illustrations. Le texte raconte une histoire. Les illustrations en révèlent une autre. Le texte fait penser que la fillette est une superhéroïne. Les illustrations montrent les stratagèmes de la fillette pour faire croire à ses propos.
Ainsi, la séance débute par la lecture de l’album sans ses images, puis par l’illustration par les élèves du premier prétendu superpouvoir. Une remédiation collective suit pour faire émerger le décalage texte-image. Ensuite, forts de ces considérations, les élèves sont invités à représenter les autres soi-disant superpouvoirs en inventant les subterfuges pour donner l’illusion.
Pour finir, les élèves doivent inventer un superpouvoir et représenter le stratagème qui l’accompagne.
La fiche de préparation
La fiche élève
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