La main est une nouvelle de Bernard Friot tirée du recueil Histoires pressées. C’est le récit d’une fillette seule dans sa maison et dans le noir de sa chambre, à la nuit tombée, attendant le retour imminent de sa mère. Ce texte est à la fois inquiétant et réjouissant car quel enfant ne s’est jamais amusé à se faire des frayeurs et à se laisser prendre au jeu.

Cette nouvelle contient toutes les caractéristiques du genre fantastique. Elle permet de réinvestir les connaissances déjà abordées sur ce genre littéraire au cours de la séance élaborée à partir de la nouvelle La Tour de Dino Buzzati. 

C’est un texte facilement abordable. Il ne contient pas de difficulté particulière de vocabulaire, ni de syntaxe, le genre fantastique étant suffisamment complexe à appréhender. La difficulté se situe davantage au niveau de l’interprétation. Le lecteur peut s’imaginer que Leïla a réellement vu une main de sorcière ou de quelqu’autre monstre qui la menaçait. Le lecteur peut également comprendre que Leïla a simplement eu peur de l’ombre d’une feuille projettée sur le mur de sa chambre.